Après la fin de l’état de crise, un nouveau cadre juridique a été défini dans la lutte contre la pandémie Covid-19. Celui-ci concerne d’une part les personnes physiques (rassemblements, port du masque) et d’autres part les activités économiques et accueillant du public.
Le détail des mesures peut être consulté ici : >>> L’état de crise a pris fin le 24 juin 2020.
Dans ce contexte, la Police procède tous les jours à des contrôles aux endroits connus de la vie nocturne. Les exploitants de bars, cafés ou restaurants sont sensibilisés aux règles applicables : heure de fermeture fixée obligatoirement et sans dérogation possible à minuit, port du masque obligatoire pour le personnel, places assises uniquement etc.
En cas d’infractions, les agents rédigent rapport à l’encontre des exploitants concernés. Ainsi au cours des sept derniers jours, six établissements étaient en infraction.
Les violations commises par les exploitants sont punies d’une amende administrative d’un montant maximum de 4.000 euros. En cas de récidive, le montant maximum est porté au double. Les agents qui constatent une infraction adressent au responsable de l’établissement concerné une injonction. Celle-ci, de même que l’accord ou le refus du responsable de se conformer à la loi sont mentionnés au rapport. En cas de refus de se conformer, le ministre peut procéder à la fermeture administrative de l’établissement concerné.
Sont également visés par les contrôles de la Police les lieux de rassemblement en plein air, tels que les places à barbecue. La Police suit en outre de près l’organisation éventuelle de fêtes non-autorisées en milieu rural.
La Police rappelle que le port d’un masque est obligatoire en toutes circonstances dans les transports publics ainsi que pour les activités qui accueillent du public (les commerces notamment), à l’exception des enfants de moins de six ans. Pour ces infractions, des avertissements taxés d’un montant de 145 euros sont décernés.